Citation #1

"Polé Polé.” Swahili (traduction : "doucement")

vendredi 23 décembre 2016

La passante #1 "the world of words" : Le dernier souffle



Hello tout le monde !!!

Je reviens aujourd'hui pour un nouveau rendez-vous qui se nomme "La Passante" ! Cela fait déjà quelques semaines que j'y réfléchis et le concept m'a paru super intéressant :)


   Bon, je m'explique : 

   Je sais que beaucoup d'entres vous adorent écrire, rêvent d'être publier un jour ou s'amusent à inventer des histoires, à écrire des nouvelles ect ... Eh bien, soyons honnête, ce n'est pas ce qui me passionne : j'adore lire mais écrire est très différent ! Par contre, une amie à moi, Marine, adore ça. Pour elle, c'est vital et je ne blague pas ! Je suis sûre que vous comprenez ce sentiment ...

   Donc, un jour elle s'est décidée à créer sa chaîne YouTube, "La passante" pour publier des textes oraux.
  
Et maintenant vous vous demandez sûrement où tout cela peut bien nous mener j'imagine ? 


   Je vais vous le dire : Vu que j'adore ces textes, que je les trouve poétiques et beaux à la fois, j'ai pensé (oui je suis généreuse) vous en faire profiter à vous aussi ! Donc, à chaque fois qu'elle voudra partager l'un de ses textes, je le publierai aussi sur ce blog. C'est un partenariat en fin de compte.

   Si vous écrivez ou que vous faîtes des textes oraux, surtout n'hésitez pas à donner le lien de votre chaîne, blog en commentaire. Et donnez-nous vos avis aussi, qu'ils soient positifs ou négatifs parce qu'au final, c'est vos opinions qui nous font avancer :)


   Je crois avoir tout dit, j'espère de tout cœur que ce nouveau rendez-vous vous plaira



       Et enfin, après une intro supra-longue, je vous laisse avec "La passante" :


Le dernier souffle :




Elle, cette vieille femme aux mains tremblantes était là, assise dans son confortable fauteuil devant la fenêtre de son salon. Dehors, le temps était beau et heureux.


La chaleur du soleil venait doucement lui caresser sa sensible peau, fine comme de la soie. Abîmée par les ravages de la vie, elle se cachait derrière de soyeux tissus, nostalgique et envieuse de ses jeunes années. Les minutes et les heures avaient creusées sur le visage de la dame ses joues généreusement rondes d'avant, pour laisser apparaître les cratères d'un désert asséché. Ses lèvres gercées souriaient au monde d'aujourd'hui, à cet air de piano qui venait lui chatouiller le creux de ses oreilles. Les notes de musique se mêlaient entre elles et faisaient s'envoler dans leurs danses ses brillants cheveux blancs. Ou peut-être était-ce le vent qui amenait avec lui le dernier souffle d’un souffle d'une vie. Alors, son cœur s'endormait doucement, et ses yeux fatigués s'aveuglaient légèrement. Elle savait du plus profond de son être que c'était la dernière fois qu'elle entendait les rires de ses petits enfants jouant dans son jardin fleurit, la dernière fois qu'elle distinguait les chants de ses petits oiseaux qu'elle aimait tant, la dernière fois qu'elle appartenait à cet univers merveilleusement grand. La vieille femme se sentait vivre encore quelques instants, seulement, ses dernières secondes arrachèrent de son infirme corps son esprit. Le temps se figea, ses souvenirs aussi. Un ouragan de sentiments emporta son âme devenu nue dans les entrailles d'un sommeil éternel, pour toujours et à jamais, pendant qu'une autre jaillissait à son tour au milieu de la Nature.

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